Retour
				
			JE TE DIS VIENS !
						
			Tu me parles de ta vie, t'en as connu de drôles,
			Je sais bien, des ennuis, t'avais le mauvais rôle;
			De soirs sans intérêt, en lendemain d'urgence,
			La vie en pied de nez et toujours le silence.
			Les années ont coulé par la fuite du temps,
			Elles n'ont fait que marquer des entailles aux printemps,
			Quelques petits bonheurs s'accrochaient sous le vent,
			Et des mois de rancoeurs pas toujours élégants.

			Je te dis viens, viens, viens
			Nous referons le monde pour la millième fois,
			Je te dis viens, viens, viens, ami
			Il y a des instants qui remplissent de joie.

			Et tu parles de la vie comme on parle d'un chagrin,
			Des jours remplis de gris et le même refrain,
			Tes paupières sont closes aux beautés qui t'entourent,
			Tu rêves d'overdoses, de chemins sans retour.
			Il te reste du temps pour défier l'apparence,
			D'un monde qui oscille en semblant d'existence,
			Qui rend les gens heureux, d'un vernis disgracieux,
			Qui passe l'âme au bleus, mais tu n'es pas comme eux.

			Je te dis viens, viens, viens
			Nous referons le monde pour la millième fois,
			Je te dis viens, viens, viens, ami
			Il y a des instants qui remplissent de joie.

			Toi tu as les yeux tristes lorsque tout nous sourit,
			Un vieil idéaliste au sommet de l'ennui,
			Les rêves au porte manteau, les querelles apaisées,
			Et des mois de janvier fanés.
			Bien sur je me rappelle, elle s'appelait Marie,
			Tes yeux étaient pour elle tout au long de sa vie,
			Un amour en diamant pour une perle rare,
			Et puis tout au bout le hasard.

			Je te dis viens, viens, viens
			Nous referons le monde pour la millième fois,
			Je te dis viens, viens, viens, ami
			Il y a des instants qui remplissent de joie.

ENGIVAL - Sacem 1987 - info@engival.fr